Critères ESG secteur tech : le nouveau référentiel

Le secteur technologique européen connaît une mutation accélérée sous l’effet du renforcement des critères ESG (Environnement, Social, Gouvernance). Les nouvelles règles du label ISR, appliquées dès 2024, imposent des filtres inédits pour distinguer les entreprises capables d’intégrer de manière mesurable leurs responsabilités environnementales et sociétales.

Plusieurs leaders – de Schneider Electric à Capgemini, en passant par Hexagon ou Sopra Steria – revoient leur stratégie d’investissement et de reporting. Cette évolution réglementaire, nourrie par les attentes des investisseurs et la pression réglementaire européenne, rebat les cartes de la performance durable.

En détail : quelles sont les nouvelles exigences ? Quels leviers actionner pour anticiper le « Next Normal » ESG dans la tech ? Analyse technique, chiffres-clés et recommandations opérationnelles au service des décideurs et directions financières.

Critères ESG dans la tech : mutations réglementaires et panorama chiffré après la réforme ISR

Depuis mars 2024, la publication du référentiel ISR rénové bouleverse l’ensemble des secteurs cotés, avec une acuité particulière pour la tech. Les critères ESG, longtemps perçus comme un outil de différenciation plafond, deviennent structurants et incontournables. Le contexte réglementaire s’inscrit dans une trajectoire européenne : entre 2024 et 2025, près de 1 236 fonds disposaient du label ISR, avant une réduction à 942 après le durcissement des exigences (source : Ministère de l’Économie).

Le score ESG moyen de ces portefeuilles a bondi de 62,1 à 68,2/100 en un an, signe d’une amélioration nette des pratiques, tandis que l’empreinte carbone moyenne a chuté de 705 à 629 tonnes CO₂/M€ investi (données : étude Epsor, DG Trésor 2025). Ces évolutions s’accompagnent d’exclusions déterminantes : 30 % des entreprises aux plus faibles notations ne sont plus éligibles ; le charbon et les hydrocarbures non conventionnels disparaissent du champ investissable.

  • Rétrogradation de 29 % du nombre de fonds labellisés en six mois
  • Obligation pour les sociétés de gestion d’exclure les 30 % de pires scores ESG de leur univers d’investissement
  • 15 % des portefeuilles sectoriels à fort impact carbone alignés sur l’Accord de Paris d’ici 2026

Cette montée en puissance des standards ESG amène des acteurs tels que Dassault Systèmes ou BT Group à réajuster conventions, plans de transition et outils de mesure. L’alignement avec les recommandations européennes – taxonomie verte, règlements ESG ESMA – accroît la pression autour de la transparence, mais assure une grille de lecture unifiée.

IndicateurAvant réforme (2024)Après réforme (2025)
Fonds labellisés ISR1 236942
Score ESG moyen62,168,2
Empreinte carbone moyenne (t CO₂/M€)705629
Taux d’exclusion « bas ESG »20 %30 %

Communiqué du Ministère de l’Économie | Dossier spécialisé ISR

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Filtrage renforcé et nouveaux seuils d’exclusion : impact sur la stratégie des acteurs tech

L’exigence la plus structurelle réside dans l’obligation pour chaque fonds ISR d’exclure non plus 20 %, mais 30 % des entreprises affichant les plus faibles scores ESG. Pour le secteur technologique, cela signifie une révision profonde des procédures de sélection. Chez Orange ou ENGIE, ce filtre a induit le retrait de plusieurs lignes historiques, au profit de pure players de la green IT ou de l’inclusion numérique.

Ce dispositif instaure :

  • Un effet boule de neige sur la valorisation des entreprises technologiques engagées.
  • Un recentrage accru sur les actifs capables de fournir des rapports ESG audités et conformes.
  • La nécessité d’« anticiper » l’évolution du scoring pour éviter de se retrouver dans le bas de tableau, synonyme d’exclusion ou de décote boursière.

La récente étude de la Direction Générale du Trésor (2025) confirme : « Le nouveau label ISR impose un devoir d’exemplarité, mais aussi une capacité à sécuriser sa position dans le dispositif d’évaluation. » Les directions RSE de Vivendi ou de Sopra Steria mettent en œuvre des taskforces dédiées à la transformation continue de leurs reportings, ajustant annuellement politiques sociales, gouvernance embarquée et réduction des externalités négatives.

Le marché observe une prime aux éditeurs et intégrateurs d’ESG scoring automatisé, Capgemini et Atos figurant parmi les leaders qui optimisent ces nouvelles chaînes métrologiques ESG. Le phénomène bénéficie aussi aux PME agiles capables de répondre rapidement à la documentation requise.

Maturité « climat » et exclusion des énergies fossiles : la spécificité de la tech européenne

Le secteur tech n’est pas, de prime abord, le plus énergivore. Cependant, la digitalisation croissante des process industriels renforce son empreinte environnementale indirecte : data centers, blockchain, IA générative. L’exclusion du charbon, des actifs liés aux hydrocarbures non conventionnels et de tout projet d’exploration pétrolière place des entreprises telles que Hexagon, Schneider Electric ou Dassault Systèmes devant l’obligation « d’optimiser » leurs stratégies climat et leurs plans de réduction d’empreinte carbone, tout en soutenant leurs clients dans la transition.

  • Développement de solutions « net zero » pour le secteur industriel (cas Hexagon et clients industriels).
  • Investissements croissants dans les outils de sobriété numérique chez Capgemini et Orange.
  • Multiplication de l’offre d’audits d’émissions IT par ENGIE (division Digitale Énergie).

Daniel Lo, analyste énergie verte (ObserVOR, dossier ESG 2025), note « Cette refonte permet d’aligner plus efficacement les stratégies tech sur la neutralité carbone, et pousse les fournisseurs à accompagner toute la chaîne de valeur. »

Les investissements « Best-in-Progress » – scoring dynamique selon les progrès réels, non la simple situation actuelle – deviennent des standards chez les asset managers tech partenaires du label ISR (dossier Société Générale).

Vers une gouvernance et des KPI ESG plus lisibles : enjeux de transparence et d’engagement

Transparence et reporting ESG sont désormais contractualisés : dès 2024, chaque pilier E, S et G doit être noté de façon distincte, avec une pondération affinée. Cela force les entreprises à documenter :

  • Leur gouvernance : implication de la direction, processus de décision et responsabilité ESG intégrée.
  • Leur politique sociale : égalité de traitement, inclusion, gestion des risques humains.
  • Leur stratégie environnementale : objectifs quantifiés, audits, stratégie de transition.

La France prévoit, sous trois ans, une évaluation de l’impact du poids minimum alloué à chaque pilier. Ces transformations offrent une opportunité à des acteurs structurés, mais accroissent également la charge administrative, décrite par certains comme une entrave à l’innovation pure (article DAF Mag).

EntrepriseInitiatives ESG emblématiquesChallenge principal
Schneider ElectricEcoStruxure, développement Net ZeroTraçabilité des émissions indirectes
CapgeminiPlan sobriété numérique, inclusion socialeConsolidation de la chaîne d’audit
AtosAccompagnement IA responsableScoring ESG fournisseurs
HexagonSolutions « green manufacturing »Mesure des impacts Scope 3

Ce focus gouvernance prépare l’arrivée imminente d’une régulation européenne plus prescriptive, suscitant à la fois pragmatisme et anticipation dans la structuration des tableaux de bord ESG.

Perspectives 3-5 ans : harmonisation européenne et course à la « tech durable »

D’ici 2029, le secteur technologique européen devrait composer avec une extension de la taxonomie verte et un alignement progressif des labels ISR nationaux. Cette harmonisation accélérera la convergence des pratiques et favorisera l’accès au financement pour les acteurs « ESG natifs », tout en renforçant l’exigence sur la qualité des plans de transition. Les entreprises capables de documenter leurs progrès et d’accompagner le tissu industriel vers la neutralité carbone prendront l’avantage dans la compétition transfrontalière, alors que les méthodologies ESG deviendront des standards de marché incontournables.

3 recommandations actionnables pour les directions financières tech

  • Anticipez les mises à jour réglementaires en auditant annuellement votre position dans la grille ISR et en menant un dialogue proactif avec le comité du label.
  • Optimisez vos process ESG grâce à des solutions intégrées : automatisation du reporting, agrégation des données fournisseurs et benchmark sectoriel dynamique.
  • Sécurisez la gouvernance ESG : formalisation des plans de transition, engagement actionnarial structurant, audits externes réguliers.

Plans de transition climat dans la tech : de la mesure à la crédibilité

L’un des piliers du nouveau référentiel concerne l’alignement progressif des portefeuilles ISR sur l’Accord de Paris et l’exigence de plans de transition crédibles pour les entreprises à fort impact. Ce principe marque le passage d’une logique de déclaration à une obligation de moyens et de résultats, sous contrôle du comité du label ISR.

En 2026, 15 % du portefeuille investi dans des secteurs tech à fort impact carbone devra présenter un plan de transition aligné, avec montée à 20 % d’ici 2029. Pour Atos ou ENGIE, cela implique l’élaboration, la publication et la mise sous contrôle indépendant de roadmaps détaillées, engageant la direction et conditionnant l’accès au label.

  • Analyse détaillée des trajectoires de réduction d’émission (scope 1, 2 et 3).
  • Chiffrage annuel des progrès réalisés par rapport aux cibles annoncées.
  • Validation externe par un comité spéculatif indépendant.

L’exemple Capgemini : chaque division est contractualisée sur des objectifs de réduction mesurables et des jalons intermédiaires, dont les écarts font l’objet de plans correctifs obligatoires. Ce modèle, mû par la pression des investisseurs institutionnels, inspire Orange et Sopra Steria sur les verticales data centers et connectivité durable.

EntrepriseObjectifs climat 2026Progrès 2025 réalisé
ENGIEScope 2 : -35 %-28 % (audit KPMG)
CapgeminiScope 3 : -22 %-16 %
OrangeScope 1 et 2 : -30 %-25 %

Un enjeu supplémentaire concerne la qualité des plans climat déposés : certains fonds continuent d’investir dans des entreprises dont les trajectoires restent « théoriques » et difficilement vérifiables. En réaction, le régulateur multiplie les audits aléatoires, accentuant la pression sur la sincérité des engagements (DG Trésor, 2025).

Greenwashing & limites d’application : risques et réponses du secteur

La réforme vise à enrayer toute stratégie de greenwashing. Or, dans les faits, de nombreux fonds technologiques s’appuient sur des plans de transition encore embryonnaires pour remplir les cases du référentiel. Le cas Vivendi, épinglé en 2025 pour la disparité entre son reporting et ses actions terrains, illustre la difficulté à garantir l’effectivité des « commitments ».

  • Montée en puissance des contrôles contradictoires, avec publication annuelle des bilans d’audit.
  • Pression accrue des investisseurs pour des livrables quantifiables, non des promesses génériques.
  • Technologies blockchain et IA mobilisées pour tracer et certifier les progrès ESG.

Les sociétés d’audit (Mazars, Deloitte, KPMG) amplifient leur offre d’accompagnement, avec des solutions automatisées de vérification des plans climat sur la base de reporting en continu (Observor).

Le comité ISR a décidé de relever les seuils d’ambition chaque année, en fonction de la maturité des pratiques et du retour d’expérience secteur par secteur. Cela crée une dynamique d’amélioration continue, mais aussi une exigence d’adaptabilité rapide pour les directions financières tech.

Perspectives 3-5 ans : consolidation des méthodologies et différenciation compétitive

La mise en concurrence européenne autour de la véracité des plans climat génèrera une concentration accrue sur les outils de mesure robustes, et une polarisation du marché entre « front runners », en capacité d’aligner discours et réalité chiffrée, et acteurs en retrait. Les directions RSE devront garantir l’alignement de leurs chaînes fournisseurs et partenaires logiciels sur les mêmes standards ESG sous peine de sorties massives des portefeuilles ISR.

3 recommandations actionnables sur la transition climat :

  • Formalisez vos plans climat : deadlines claires, indicateurs suivis, validation externe systématique.
  • Développez des outils digitaux de mesure et de certification des progrès ESG pour toute la chaîne de valeur.
  • Engagez un dialogue investi avec vos actionnaires pour valider et ajuster votre trajectoire.

Transparence, auditabilité et gouvernance : la montée des exigences ESG en tech

La capacité à démontrer la robustesse de la gouvernance ESG fait figure de baromètre pour l’accès au capital et la compétitivité de la tech européenne. Selon l’ESMA, le secteur doit prouver que ses systèmes (compliance, gestion opérationnelle, contrôle des risques sociétaux) sont intégrés et non traités comme une simple obligation documentaire. Ce glissement implique une refonte des comités RSE et une professionnalisation rapide.

Chez Dassault Systèmes et BT Group, la refonte des politiques de diversité, la création de comités dédiés à l’éthique numérique, et l’extension des audits de conformité ESG soulignent cette montée en puissance. Le reporting extra-financier, nouvellement requis, impose dès 2024 un découpage par pilier et une justification des choix de pondération (Green Bonds : analyse comparée).

  • Formation accélérée des directions RSE à la réglementation ISR nouvelle génération.
  • Généralisation des plateformes de collecte et d’analyse des preuves ESG (Schneider Electric, Capgemini).
  • Indicateurs d’exclusion et de limite des incidences négatives rendus publics.

L’émergence d’un reporting de place, accessible au grand public et standardisé, est en cours de négociation entre l’AFG, la Fédération bancaire française et les principales sociétés de gestion.

Axe gouvernancePréconisation UEMise en œuvre secteur tech
Transparence pilier ESGReporting tri-pilier obligatoireAffichage sur portail investisseurs
Auditabilité des processusContrôle externe et publication annuelleAudit KPMG/Ernst & Young intégré
Diversité organes de gouvernanceQuotas soclesPlan de féminisation structures tech
https://twitter.com/DavidBaverez/status/1807715597297291722

La question de la lisibilité pour l’investisseur et pour le client B2B

L’un des défis majeurs reste l’écart entre la technicité des référentiels et la compréhension du public cible, qu’il s’agisse des investisseurs particuliers ou des comités d’achat B2B. Plusieurs rapports illustrent que « malgré la progression de la transparence, la compréhension fine des scores ESG reste une question ouverte pour la majorité des utilisateurs finaux » (analyse Le Journal de la Finance).

  • Mise en place de supports pédagogiques simplifiés.
  • Intégration de simulateurs d’impact/carbone dans les espaces investisseurs.
  • Partenariats avec des organismes de place pour vulgariser les critères ESG.

La recherche d’une finance durable, efficace et lisible s’inscrit dans la volonté d’étendre le label ISR au private equity, une déclinaison en réflexion pour 2026.

Perspectives 3-5 ans : vers un reporting « by design » et interopérable

La plupart des entreprises du SBF120 tech auront intégré d’ici 2028 des systèmes ESG by design, interopérables avec les plateformes européennes. Cette évolution structurelle permettra des comparaisons sectorielles, maximisant l’attractivité européenne pour les investisseurs mondiaux tout en limitant le « greenwashing structurel ».

3 recommandations actionnables pour la gouvernance ESG

  • Renforcez vos comités de pilotage ESG par une triple expertise : réglementaire, analyse extra-financière, conduite du changement.
  • Mettez en place un reporting public « investisseur/particulier » enrichi d’explications synthétiques et de case studies concrets.
  • Préparez un audit ESG indépendant chaque année pour anticiper la montée en puissance des exigences européennes.

Focus sur l’innovation ESG et opportunités pour les scale-ups du secteur tech

La réforme ISR, en clarifiant les règles du jeu, ouvre la voie à une nouvelle génération d’innovations au carrefour de la tech et de la durabilité. Les scale-ups et PME qui parviennent à intégrer ces exigences dès la conception de leurs produits et services bénéficient d’un accès facilité au financement durable, mais aussi d’une prime de crédibilité sur les marchés internationaux (Ressources Expertes).

Sopra Steria, via ses offres SaaS de reporting ESG, et Atos, à travers ses plateformes d’évaluation climat pour TPE/PME, démontrent que l’avantage compétitif va à ceux capables d’offrir :

  • Des solutions d’intégration automatique du scoring ESG dans les chaînes logistiques ou les suites logicielles métiers.
  • Des outils embarqués de mesure, d’attestation et de certification de l’impact.
  • Un accompagnement pédagogique des clients, de la formation à la certification continue.

La dynamique est particulièrement forte autour :

  • Des « green bonds » numériques, avec notation intégrée (Étude de rentabilité).
  • Des plateformes collaboratives pour benchmark ESG/GIEC automatisé.
  • Des modèles SaaS de gestion réglementaire « all-in-one » dédiés aux ETI exportatrices (Observor – À propos).
SolutionAvantage cléExemple d’acteur
SaaS ESG collaboratifMutualisation et traçabilitéSopra Steria
Audit blockchain/IASécurisation des preuves ESGAtos
Plateforme green bondsAccès au crédit réglementé ISRENGIE
Reporting sectoriel partagéInteropérabilité européenneHexagon

Le climat d’innovation profite également aux acteurs capables de proposer des méthodologies sectorielles : le développement de normes alignées par activité, en particulier sur la neutralité carbone, accélère la professionnalisation du reporting ESG (Mutuelle Médicis).

Expérience utilisateur et mise à l’échelle : les enjeux post-ISR nouvelle version

Le principal défi reste la montée à l’échelle dans un contexte de pression sur la supply chain, d’écosystèmes de partenaires hétérogènes et d’attentes de traçabilité intégrale. Les directions innovation de Schneider Electric ou Dassault Systèmes misent sur l’automatisation et l’intégration « embedded » des métriques ESG dans les ERP de leurs clients, générant une nouvelle proposition de valeur, visible et actionnable (Argus de l’Assurance).

Un point commun : la création d’offres hybrides « ESG as a Service » fédérant reporting, formation, benchmark et accès à des financements nouveaux, profitant de la dynamique post-réforme.

Perspectives 3-5 ans : leadership européen et consolidation du marché

Les leaders de la tech intégrant en profondeur le référentiel ESG seront les mieux armés pour capter les nouveaux flux ISR, participer à la normalisation européenne et renforcer leur attractivité employeur/financier. Un recentrage s’opérera autour d’éditeurs, de fournisseurs et d’intégrateurs capables de garantir traçabilité, auditabilité et amélioration continue des plans ESG.

3 recommandations actionnables pour innover dans la tech durable

  • Lancez rapidement des pilotes « ESG by design » pour vos solutions cœur de métier et logicielles.
  • Entrez dans un consortium sectoriel pour mutualiser vos benchmarks et accéder à une base réglementaire commune.
  • Captez en amont les opportunités de financement green bonds et ISR dès l’amorçage de vos innovations.

FAQ sur les critères ESG secteur tech et la réforme ISR

  • Quels sont les critères éliminatoires du label ISR dans la tech ?

    Les entreprises impliquées dans l’exploitation du charbon ou des hydrocarbures non conventionnels, ou lançant de nouveaux projets pétroliers/gaziers, sont exclues. De plus, les sociétés de gestion doivent évincer les 30 % de plus faibles scores ESG de leur univers d’investissement.
  • Comment une PME technologique peut-elle répondre aux nouveaux enjeux ESG ?

    En mettant en place un reporting structuré, en auditant ses chaînes d’approvisionnement et en s’associant à des partenaires qui proposent des outils ou plateformes de mesure ESG intégrés, la PME optimise durablement ses chances de rester dans la course ISR.
  • Quels outils digitaux pour sécuriser le reporting ESG ?

    Les suites SaaS d’audit, l’automatisation via IA ou blockchain, et le recours à des plateformes collaboratives sectorielles permettent une traçabilité robuste et un gain opérationnel significatif.
  • Les fonds ISR sont-ils plus performants post-réforme ?

    Oui, les fonds ayant conservé leur label présentent en moyenne un score ESG supérieur et une empreinte carbone réduite ; toutefois, leur univers est devenu plus restreint et sélectif.
  • Où trouver des ressources détaillées sur l’application des critères ESG dans la tech ?

    Des analyses et guides pratiques sont disponibles en ligne, notamment via Observor, Fréquence Retraite ou le Ministère de l’Économie.

 

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